BCCLA condamne la décision infondée, partiale et autoritaire du gouvernement libéral d’interdire au groupe de rap irlandais Kneecap d’entrer au Canada et de donner ses concerts en octobre. À notre avis, cela constitue un nouvel exemple clair de la façon dont les gouvernements canadiens ciblent systématiquement les voix qui s’élèvent contre le génocide.
Le gouvernement canadien a diffamé publiquement Kneecap en les accusant de promouvoir l’antisémitisme, le terrorisme, et la haine; cette décision ne reflète pas seulement une confusion dangereuse entre antisémitisme et opposition aux actions de l’Israël, mais aussi une forme dépassée de préjugé colonial anti-irlandais, qui n’a aucune place au Canada.
Kneecap fait partie d’un mouvement de résurgence de la langue et de la culture irlandaises, et constitue une voix puissante contre la violence coloniale et en faveur d’une connexion entre anti-sectarisme et art.
Bien que le lobby pro-Israël réclame depuis plusieurs mois l’interdiction d’entrée de Kneecap, le gouvernement canadien a pris cette décision si près des dates de leurs concerts qu’il réduit de fait leur expression artistique au silence au Canada.
Quelque chose de similaire est arrivé à BCCLA cette année : le ministère de l’Éducation de la Colombie-Britannique a tenté de saboter notre 20e conférence jeunesse en propageant de fausses informations à notre sujet et au sujet de l’un de nos présentateurs, « Teachers for Palestine », quelques jours avant l’événement.
Sans vérification, le ministère a prétendu que les présentateurs.rices de « Teachers for Palestine »étaient associé.es à Samidoun — une organisation figurant sur la liste canadienne des entités terroristes, un dispositif extrêmement défaillant, opaque et largement critiqué. Les gouvernements canadiens utilisent cette liste pour réprimer la liberté d’expression en soutien à la Palestine, en lançant des accusations d’association.
Le ministère a écrit à tous les administrateur.ices en chef des établissements secondaires de Vancouver et de la région métropolitaine de Vancouver, qui ont ensuite écrit aux directeur.rices (qui ont passé ce message aux enseignant.eset aux parents), demandant aux écoles de ne pas y participer. Plus d’une centaine d’élèves ont été retiré.es de l’évènement.
L’administrateur en chef des écoles de Surrey a indiqué à BCCLA: “Les étudiants peuvent accéder à une variété de ressources pédagogiques pour enrichir leur apprentissage des droits civil, sans courir le risque d’un contact potentiel avec les membres d’une organisation terroriste.”
Bien que BCCLA ait offert au gouvernement l’occasion de corriger son erreur, qu’il a reconnue, aucune mesure concrète n’a été prise pour réparer le préjudice causé. Il s’agissait d’un abus de pouvoir visant à saper nos efforts d’éducation auprès de la jeunesse sur la censure, les droits de la personne, et l’organisation communautaire face à l’autoritarisme et la répression gouvernementale.
Nous savons que Kneecap et BCCLA ne sont pas des exceptions. Partout au Canada, peu importe leur ampleur, les actes de libre expression en soutien à la Palestine sont ciblés et réduits au silence.
Annulez l’interdiction d’entrée sur le territoire de Kneecap
BCCLA condamne la décision infondée, partiale et autoritaire du gouvernement libéral d’interdire au groupe de rap irlandais Kneecap d’entrer au Canada et de donner ses concerts en octobre. À notre avis, cela constitue un nouvel exemple clair de la façon dont les gouvernements canadiens ciblent systématiquement les voix qui s’élèvent contre le génocide.
Le gouvernement canadien a diffamé publiquement Kneecap en les accusant de promouvoir l’antisémitisme, le terrorisme, et la haine; cette décision ne reflète pas seulement une confusion dangereuse entre antisémitisme et opposition aux actions de l’Israël, mais aussi une forme dépassée de préjugé colonial anti-irlandais, qui n’a aucune place au Canada.
Kneecap fait partie d’un mouvement de résurgence de la langue et de la culture irlandaises, et constitue une voix puissante contre la violence coloniale et en faveur d’une connexion entre anti-sectarisme et art.
Bien que le lobby pro-Israël réclame depuis plusieurs mois l’interdiction d’entrée de Kneecap, le gouvernement canadien a pris cette décision si près des dates de leurs concerts qu’il réduit de fait leur expression artistique au silence au Canada.
Quelque chose de similaire est arrivé à BCCLA cette année : le ministère de l’Éducation de la Colombie-Britannique a tenté de saboter notre 20e conférence jeunesse en propageant de fausses informations à notre sujet et au sujet de l’un de nos présentateurs, « Teachers for Palestine », quelques jours avant l’événement.
Sans vérification, le ministère a prétendu que les présentateurs.rices de « Teachers for Palestine »étaient associé.es à Samidoun — une organisation figurant sur la liste canadienne des entités terroristes, un dispositif extrêmement défaillant, opaque et largement critiqué. Les gouvernements canadiens utilisent cette liste pour réprimer la liberté d’expression en soutien à la Palestine, en lançant des accusations d’association.
Le ministère a écrit à tous les administrateur.ices en chef des établissements secondaires de Vancouver et de la région métropolitaine de Vancouver, qui ont ensuite écrit aux directeur.rices (qui ont passé ce message aux enseignant.eset aux parents), demandant aux écoles de ne pas y participer. Plus d’une centaine d’élèves ont été retiré.es de l’évènement.
L’administrateur en chef des écoles de Surrey a indiqué à BCCLA: “Les étudiants peuvent accéder à une variété de ressources pédagogiques pour enrichir leur apprentissage des droits civil, sans courir le risque d’un contact potentiel avec les membres d’une organisation terroriste.”
Bien que BCCLA ait offert au gouvernement l’occasion de corriger son erreur, qu’il a reconnue, aucune mesure concrète n’a été prise pour réparer le préjudice causé. Il s’agissait d’un abus de pouvoir visant à saper nos efforts d’éducation auprès de la jeunesse sur la censure, les droits de la personne, et l’organisation communautaire face à l’autoritarisme et la répression gouvernementale.
Nous savons que Kneecap et BCCLA ne sont pas des exceptions. Partout au Canada, peu importe leur ampleur, les actes de libre expression en soutien à la Palestine sont ciblés et réduits au silence.
CIVIL LIBERTIES CAN’T PROTECT THEMSELVES