(le français suit)
OTTAWA (February 7, 2017) – This afternoon, the British Columbia Civil Liberties Association reacted to the announcement by the Minister of Canadian Heritage and the Minister of Justice and Attorney-General of Canada on the re-establishment of the court challenges program. Josh Paterson, Executive Director of the BCCLA, stated:
“We are very pleased with the government’s announcement, which promises to be a serious help to access to justice in Canada, and ensuring that Canada’s laws and government action comply with the Charter of Rights. We and many others had asked the government to expand the scope of the previous program, which prior to its cancellation in 2006, was limited to equality rights and official language rights cases. The government has listened and the modernized program will now expand to additionally cover challenges to federal laws that potentially violate democratic rights, fundamental freedoms like the freedom of expression, association and religion, and the rights to life, liberty and the security of the person. This is critically important because many of the recent court decisions invalidating unconstitutional federal laws have found that this broader range of rights were violated.”
OTTAWA (7 févier 2017) – Cet après-midi, l’Association des libertés civiles de la Colombie-Britannique a réagi à l’annonce par la ministre du Patrimoine canadien et la ministre de justice et procureure-générale du Canada concernant le rétablissement du Programme de contestation judiciaire. Josh Paterson, directeur-général de l’ALCCB, a dit:
« Nous sommes très contents de l’annonce faite par le gouvernement, qui promet d’apporter une aide sérieuse à l’accès à la justice au Canada et de faire en sorte que les lois et les actions gouvernementales du Canada soient conformes à la Charte des droits et libertés. Nous avons demandé, comme beaucoup d’autres, au gouvernement d’élargir la portée du programme précédent, qui, avant son annulation en 2006, ne couvrait que les droits à l’égalité et les droits linguistiques. Le gouvernement a écouté et le programme modernisé comprendra aussi les contestations aux lois fédérales qui pourraient porter atteinte aux droits démocratiques, aux libertés fondamentales comme les libertés d’expression, d’association et de religion, ainsi que le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de la personne, ce qui est d’une importance cruciale car un important nombre de décisions judiciaires récentes invalidant des lois fédérales anticonstitutionnelles ont révélé que cette gamme plus large de droits avait été violée. »