(le français suit)
The BCCLA is concerned that the Supreme Court of Canada’s decision today in the case of Ernst v Alberta Energy Regulator is a step in the wrong direction for the accountability of government regulators.
In a 5-4 decision, the Supreme Court of Canada has ruled that Jessica Ernst cannot seek Charter damages against an Alberta energy regulator for an alleged violation of her right to freedom of expression.
The regulator is protected by an immunity clause, which Ms. Ernst claimed was an unconstitutional barrier to her ability to vindicate her free speech rights. However, a majority of the Court upheld the clause, saying that Ms. Ernst should have pursued her rights through other legal avenues. The four dissenting judges, however, were not convinced that the immunity provision barred her claim for Charter damages.
“With great respect to the Court, we’re disappointed by this decision, which denies Ms. Ernst the ability to use the Charter to defend her right to free expression in this case,” said Laura Track, counsel with the BC Civil Liberties Association, an intervenor in the case. “The Charter guarantees everyone the right to an appropriate and just remedy if their constitutional rights are violated, but a majority of the Court has now said that in some circumstances, legislatures may shield certain government administrative decision makers from Charter scrutiny. This decision has worrisome implications for people across the country seeking to hold government-appointed decision makers accountable for egregious unconstitutional actions.”
Le BCCLA réagit à la décision de la Cour suprême sur la revendication de la liberté d’expression d’une opposant à la fracturation
Le BCCLA est inquiet que la décision rendue aujourd’hui par la Cour suprême du Canada dans l’arrêt Ernst c Alberta Energy Regulator soit un pas dans la mauvaise direction en ce qui a trait à la responsabilité des organismes de règlementation gouvernementaux.
Dans une décision de 5 à 4, la Cour suprême du Canada a statué que Jessica Ernst ne pouvait pas demander des dommages-intérêts contre un organisme de règlementation de l’énergie en Alberta pour une violation présumée de son droit à la liberté d’expression.
L’organisme de règlementation est protégé par une clause d’immunité. Cette dernière, selon l’affirmation de Mme Ernst, constituait un obstacle inconstitutionnel à sa capacité de revendiquer ses droits à la liberté d’expression. Cependant, une majorité de la Cour a confirmé la clause en énonçant que Mme Ernst aurait dû exercer ses droits par d’autres voies juridiques.
«Avec tout respect, nous sommes déçus par cette décision de la Cour qui nie à Mme Ernst la capacité d’utiliser la Charte pour défendre son droit à la liberté d’expression», a déclaré Laura Track, avocate de l’Association des libertés civiles de la Colombie-Britannique (BCCLA) qui a agi comme intervenant sur la question. «La Charte garantit à chacun le droit à une réparation juste lorsque ses droits constitutionnels sont violés, mais la majorité de la Cour a maintenant dit que, dans certaines circonstances, les acteurs gouvernementaux pourraient s’échapper du contrôle constitutionnel de la Charte. Cette décision a des implications inquiétantes pour les personnes à travers le pays cherchant à assurer une reddition des comptes de la part des décideurs nommés par les gouvernements face à des actions inconstitutionnels et flagrants».
Personne-ressource: Laura Track, avocate de la BCCLA: t: 604-630-9928; E: [email protected]